Du coma au syndrome d’enfermement

L’intervention du respirateur artificiel est apparu il y a cinquante ans. Le domaine des états de conscience altérée, où les patient.es auparavant mort.es d’apnée sont maintenant capables de survivre dans des états comateux profonds que l’on n’avait jamais rencontrés auparavant. Ce progrès technologique a forcé la médecine moderne à redéfinir les critères diagnostics de la mort cérébrale. Néanmoins, en dépit des progrès de la médecine et du nombre grandissant de patient.es, la prise en charge reste difficile, car la conscience est un état perpétuellement fluctuant.


Il est question dans ce mémoire de plasticité cérébrale, de troubles de la conscience, de prise en charge des personnes touchées par ces états altérés, d’erreur diagnostic et de recherche translationnelle (c’est à dire le service rendu de la médecine ou de la recherche fondamentale vers les patients). Et aussi bien sûr des enjeux scientifiques, médicaux et éthiques qui s’y rattachent.

Ces différents points peuvent se résumer en deux problématiques : L’absence de manifestation physiques traduit-elle une absence de conscience ? Les avancées technologiques et les recherches pour mieux comprendre les troubles de la conscience permettent-elles ou permettront-elles à l’avenir d’améliorer les conditions des personnes concernées ?